Le plaisir
Et la boucle est bouclée.
Pour apprendre, nous devons avoir une source de motivation, y voir un intérêt, solliciter notre envie de faire, de savoir ou encore avoir du plaisir à réaliser quelque chose, ou à l’anticiper, tester, réussir, recommencer.
Il faut donc trouver des sources de plaisir qui vont amener l’apprenant vers une démarche d’apprentissage (consciente ou inconsciente).
Mais c’est aussi ce même mécanisme d’apprentissage qui offre, par divers procédés physiologiques et par la production de dopamine, du plaisir au cerveau, qui en redemande.
Apprendre stimule le cerveau, procure du plaisir, donne l’envie de renouveler l’expérience.
Il y a donc une attention extérieure des pédagogues à trouver des solutions plaisantes et attrayantes permettant de solliciter l’intérêt de l’apprenant et une conduite indirecte qui, de part l’action d’apprendre, procure un plaisir, et impacte le développement cérébral.
« Le cerveau est apprenant, cela signifie que les apprentissages alimentent la résolution de problèmes au même titre qu’ils facilitent la vie en société, permettant au cerveau et à la personne de demeurer en santé dans une logique d’équilibre corps et esprit. » Jacques Belleau / Consultant expert en pédagogie et innovation (NEUROPEDAGOGIE : CERVEAU, INTELLIGENCES ET APPRENTISSAGE)
« La quantité de dopamine relâchée par notre cerveau avant une activité serait un reflet du potentiel de plaisir de ce comportement. Selon que l’expérience s’avère plaisante ou pas, le taux du prédicateur dopamine s’ajusterait à la hausse ou à la baisse. Toujours selon ce modèle, l’apprentissage permettrait à la réponse dopaminergique d’être transférée d’un stimulus inconditionnel (le thon pour votre chat) à un stimulus conditionné (le bruit de l’ouvre-boîte). Cette hypothèse accorde donc à la dopamine un rôle central dans notre façon d’apprendre à retenir les sources de gratification » Medina, John. Brain rules.
12 principles for Surviving and Thriving at Work, Home and School. Seattle, Pear Press, 2009. P 22 Et P 80
